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Archive for the ‘Sujets de société’ Category

Air guitar world champion 2009

24 septembre 2009 2 commentaires

A la fois fière que ce soit un français qui gagne, sa présentation est en effet pas mal. Mais en même un peu honte vu la dégaine, ça va pas nous aider encore une fois.

 

 

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Weekend news today

"Bonjour, bienvenue à Weekend news today, je suis Max Jones". A 12 ans, ce Canadien résidant en Floride présente un journal télévisé qui est en train de trouver son public. Depuis le placard de sa chambre à Orlando ou depuis la salle informatique de son école, il donne rendez-vous chaque semaine à ses spectateurs pour un journal inspiré des grandes chaînes américaines.

Cet apprenti-journaliste publie son JT sur un site internet pour lequel il a "recruté" d’autres adolescents. Il compte parmi ses correspondants des Américains mais aussi une Russe, un Chinois et un Péruvien.

Autre particularité : Max Jones a choisi de ne diffuser que des bonnes nouvelles : "le bonheur est un objectif, pas un acquis", écrit-il sur son site. "Je pense réellement qu’une personne peut faire la différence dans le monde, petit à petit", assure-t-il.
Il avait notamment largement soutenu la cause de deux journalistes américaines détenues en Corée du Nord. Après leur libération, il a reçu un appel de Laura Ling elle-même, qui l’a remercié personnellement pour sa mobilisation.

En quelques mois, les JT de Max se sont perfectionnés. Il dispose maintenant d’un générique avec compte à rebours et le présente installé à un bureau avec un ordinateur à ses côtés. Ses débuts son plutôt prometteurs : son site attire déjà jusqu’à 5.000 connexions par jour.

 

source : www.europe1.fr

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Pénélope

23 avril 2009 1 commentaire
   

Si vous ne connaissez pas encore ces dessins, empressez-vous d’aller voir son blog, un pur bonheur : www.penelope-jolicoeur.com En moyenne tous les deux jours un nouveau dessin, tous les deux jours, sur ses péripeties.
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Le der des der

Aujourd’hui est mort le dernier poilu : Lazare Ponticelli, avec lui, c’est toute une page de l’histoire de France qui se tourne.

Sa jeunesse constitue avant tout le symbole d’un des pires combats de l’histoire. Sa vie, ensuite, n’a été qu’humilité. Lazare Ponticelli n’avait de cesse de dire que son sacrifice ne fut pas pire que celui de toute sa génération d’anciens combattants ou des millions de morts de Verdun, de la Somme, et de tous les autres face-à-face guerriers entre 1914 et 1918. Il n’empêche. Il en restera, pourtant, dans les mémoires et dans les livres, le dernier témoin, le dernier survivant et, à ce titre, la figure emblématique.

En fait, toute la vie de Lazare Ponticelli aurait pu inspirer bien des œuvres romanesques. « Si je n’ai pas eu peur de périr dans les tranchées, nous confiait-il en juillet 2005, confortablement installé dans le salon de son pavillon, c’est que je ne demandais peut-être qu’à mourir. Vous savez, avec la vie que j’avais connue jusque-là… »

Lorsque Lazare Ponticelli s’engage, à 16 ans, dans le premier régiment de marche étranger, au début de l’été de 1914, c’est, dit-il, autant pour remercier la France qui l’avait accueilli que « pour ne pas mourir de faim ». Ce chemin-là, nombre d’immigrés italiens l’ont suivi. Comme eux, il vivotera comme petit ramoneur. Lorsqu’il bat le pavé devant la caserne du premier régiment de marche étranger, il a grandi. Lazare a 16 ans.

« Je veux m’engager », lance-t-il. « On a déjà un Ponticelli », s’entend-il répondre. Diable ! Mais les retrouvailles familiales empruntent parfois de curieux détours. Cet autre Ponticelli, c’est un de ses frères, perdu de vue depuis si longtemps. Les bras s’ouvrent. Ils seront finalement incorporés ensemble.

Première garde de nuit à un barrage sur la route de Vitry-le-François (Marne). Une voiture arrive, feux éteints ; elle ne s’arrête pas, en dépit des sommations. Lazare tire et blesse… un général français. Il n’est encore qu’un gamin et, évidemment, l’affaire paraît grave. Mais le conseil de guerre, bien disposé, l’innocente. Résultat, il est envoyé sur tous les fronts. L’Argonne, Soissons, Verdun… En troisième ligne, puis en seconde, puis en première…

Quand on lui a demandé d’exhumer ses souvenirs de guerre, Lazare Ponticelli a parlé des copains qui tombaient les uns après les autres à côté de lui, du vacarme effrayant des obus, du bourbier dans lequel on pataugeait à longueur de mois. Et aussi de l’alcool distribué aux hommes pour les étourdir.

Il se rappelait des blessés qui hurlaient, qui suppliaient les brancardiers de venir les chercher entre les lignes. « Parfois, ces derniers ne voulaient plus sortir, paralysés par la peur, se remémorait-il. Un jour, je n’ai pas pu supporter les cris d’un estropié qui avait perdu sa jambe. Je n’avais plus peur de la mort, j’attendais mon tour simplement. Alors, je suis allé le chercher et je l’ai traîné jusque dans la tranchée. Il m’a juste chuchoté : “Merci pour mes quatre enfants.” »

Lazare croit avoir vécu le plus dur. Mais non ! En mai 1915, il est rappelé, sous un autre uniforme, sous un autre drapeau. L’Italie, en effet, est entrée en guerre et un traité oblige la France à démobiliser les Italiens et à les renvoyer dans les bataillons transalpins. Il devient chasseur alpin dans le Tyrol, sur le mont Palpicolo, à 135 m des lignes autrichiennes.
Il faut tenir, partager, échanger, montrer sa solidarité. Grâce à des élastiques, des messages roulés en boule s’échangent au milieu des balles. Les soldats se demandent mutuellement pourquoi on se bat alors qu’on ne se connaît pas ? Ou à quoi et à qui sert cette bataille ? Une trêve tacite s’instaure alors, et une sorte de troc s’organise. « On s’échangeait du pain contre du tabac ou d’autres produits de première nécessité », témoigne-t-il…

Les officiers préfèrent muter les hommes. Lazare doit rejoindre la « vraie guerre » sur le Monte Cucco. Les Italiens se ruent à l’assaut, tombent les uns après les autres sous les balles des Autrichiens. Lazare est maintenant seul derrière sa mitrailleuse. Une balle l’atteint à la joue. Dégoulinant de sang, il tire toujours. « Et, là, le miracle : les voilà qui brandissent un drapeau blanc. » D’autres combats suivront pour lesquels il recevra notamment la médaille du Roi, la plus haute distinction possible dans l’armée italienne.

 
Article de Michel Waintrop www.la-croix.com
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Marketing et éthique sont ils incompatbiles ?

10 février 2008 2 commentaires

Pour favoriser les adoptions d’adolescents, plus difficiles que celles des bébés, des Etats américains font appel au marketing. Quitte à donner l’impression qu’il s’agit de biens de consommation.

 

Michael, 15ans, est un garçon tranquille qui aime les jeux de société. Il aimerait idéalement trouver une famille avec un père, une mère et des frères et sœurs. Un père ou une mère célibataire ou un couple ferait une famille parfaite pour elle. Des photos accompagnées de ce type de description se multiplient sur les sites internet, dans les magazines et les kiosques des centres commerciaux. Les organismes publics de protection des orphelins utilisent de plus en plus les techniques de marketing pour trouver une famille permanente pour des milliers d’enfants sans parents.

Ces campagnes – qui permettent à des familles de choisir un enfant comme un produit – ont une importance capitale pour les adolescents orphelins. Il est en effet beaucoup plus difficile de trouver un foyer pour des adolescents que pour des nouveau-nés, explique Erica Zielewski, de l’Urban Institute, un groupe de recherche sur les politiques économiques et sociales. Mme Zielewski estime que, depuis 2000, aux Etats-Unis, 50 000 enfants venant d’orphelinats publics sont adoptés chaque année. Les statistiques sont stables, mais elles signifient que 50 000 enfants doivent rester chaque année dans les foyers familiaux ou de groupe. Selon Mme Zielewski, un enfant demeure en moyenne trois à quatre ans dans un foyer. Des mesures mises en place au niveau fédéral et destinées à encourager l’augmentation du nombre d’adoptions obligent les Etats à faire preuve de créativité.

La loi sur l’adoption et la famille de 1997 (Adoption and Safe Families Act) prévoit en effet le versement de centaines de milliers de dollars aux Etats qui réussissent à améliorer leurs chiffres d’une année sur l’autre. Dans l’Indiana, le département des services à l’enfance prévoit de consacrer 4 millions de dollars à la recherche de foyers pour des enfants comme Michael. Ils sont nombreux à figurer sur le site internet – où ne sont listés que leurs prénoms – et dans la publication mensuelle des services publics d’adoption.

 

Dans l’Illinois, une exposition itinérante de photos d’enfants adoptables a été organisée dans le cadre du programme Heart Gallery. L’exposition est présentée par des spécialistes de l’adoption. Au Texas, une campagne médiatique utilisant télévision, radio et panneaux d’affichage a permis d’augmenter de 20% en 2007 le nombre d’adoptions. Le Texas compte poursuivre ses efforts en 2008. Selon Darrell Azar, porte-parole du département des services à l’enfance et à la famille, l’augmentation du nombre d’adoptions en 2005 au Texas a valu à celui-ci une subvention de 300000 dollars du gouvernement fédéral. Cet argent a permis la réalisation et la diffusion de spots publicitaires sur l’adoption d’adolescents, sur le thème «Pourquoi pas moi ?» L’Oklahoma également a mis en place une exposition itinérante analogue à la Heart Gallery, posté des listes d’enfants sur son site internet et organisé des réunions FutureWare. Ce concept s’inspire des réunions Tupperware: les parents adoptifs invitent leurs amis et leurs collègues à la maison, explique Audrey Banks, représentante pour l’adoption au département des services sociaux de l’Oklahoma. «C’est une sortie agréable, affirme-t-elle. Et ça permet de faire prendre conscience aux gens du manque de familles adoptives.» Le fait de placer sur Internet des photos d’enfants qui ont déjà des difficultés soulève un débat éthique, reconnaît Mme Zielewski. Pour Dawn Robertson, porte-parole de Honk for Kids, une organisation basée en Indiana, «choisir un enfant comme si on feuilletait un catalogue Sears semble plutôt inapproprié, du moins ça en a tout l’air». «Certaines personnes estiment que c’est de l’exploitation», admet Mme Zielewski. «Mais d’autres soutiennent que ça marche. Au final, c’est ce qui importe le plus.»  

 

Source courrier international

 

Peut on avoir recours à tous types de moyens pour parvenir à nos fins, quand nos intentions son bonnes ??

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Tout est dit

21 janvier 2008 3 commentaires
 
Photo de penelope-jolicoeur.com
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Foxboro Hot TUbs

La formation américaine Green Day pourrait se cacher derrière le faux nom de Foxboro Hot Tubs. On connaissait le groupe The Network qui a enregistré en 2003 l’album Money Money 2020 et dont la paternité revient sans aucun doute à la célèbre formation californienne punk rock.
 
Il semble que Green Day brouille les cartes à nouveau en utilisant le pseudonyme de Foxboro Hot Tubs, un groupe au son garage qui vient tout juste de lancer son site Internet où l’on peut entendre et télécharger six nouvelles compositions possèdant une forte saveur 60’s.
Selon Rolling Stone, le chanteur de Green Day, Billie Joe Armstrong, et sa bande se cachent derrière le matériel proposé par Foxboro Hot Tubs ; dans la pièce Ruby Room, la ressemblance avec la voix d’Armstrong est particulièrement évidente.
 
Par ailleurs, Green Day entreront en studio dans le courant du mois de janvier. Pas moins de quarante-cinq nouvelles chansons ont été composées. Ils devront donc faire une sélection drastique.
Leur leader Billie Joe Armstrong a pour cet opus composé au piano plutôt qu’à la guitare. Ce nouvel opus succédera à "American Idiot" qui était sorti en 2004, un album reconnu unanimement comme le plus abouti du groupe. Aucune date de sortie n’est encore annoncée pour le petit nouveau qui n’a d’ailleurs pas encore été baptisé.
 
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Maddie

23 septembre 2007 6 commentaires

Elle a disparu de la chambre où elle dormait avec son frère et sa sœur en mai dernier, alors que ses parents dînaient dans un restaurant à une cinquantaine de mètres. Lorsque la police arrive vers minuit sur les lieux, tous les ingrédients d’un kidnapping sont réunis. 

La police n’envisage donc pas une seconde la culpabilité des parents, en particulier celle de la mère, Kate McCann, fervente catholique qui ne quitte plus "Cuddle cat", le chat en peluche préféré de sa fille.

"C’était une erreur, reconnaît Carlos Anjos, président du syndicat de la police judiciaire. On aurait pu perdre moins de temps et de preuves surtout." Ce sont des chiens détecteurs d’odeurs de cadavres qui orientent plus sérieusement les policiers vers les McCann. (Ne pas oublier que dans une affaire d’enlèvement les parents sont les premiers à suspecter. A croire que la police portugaise ne regarde pas « FBI portés disparus ».) Des traces de sang et des "vestiges biologiques non visibles à l’oeil nu" sont découverts sur les murs de la chambre. De l’ADN, qui correspond à 88% à celui de Maddie, et sont aussi trouvés dans la voiture que les McCann ont loué vingt-cinq jours après la disparition de leur fille. Puis sur la peluche de l’enfant (Voilà pourquoi elle quittait plus la peluche c’était pour cacher des preuves et pour passer pour une mère épleurée) et autour de l’église où les deux Anglais prient tous les jours. Après l’annonce des résultats au début du mois de septembre, la mère devient le suspect numéro un, et le père, son complice.

Outre les traces de sang dans la chambre et les odeurs de cadavres repérées par des chiens, il y aurait des e-mails et des conversations compromettantes, le journal intime de la mère révélerait les difficultés qu’elle avait avec sa fille. Les enquêteurs se demandent pourquoi le kidnappeur aurait uniquement enlevé Maddie, sans toucher à rien (la pièce était en ordre. A quand même ils ne sont pas aussi cons, je retire ma remarque écrite plus haut.

Et surtout pourquoi ils n’ont pas touchés aux deux autres enfants ? Qui étant plus petit sont plus faciles de ce fait a contrôlé, à cacher et à revendre au marché noir par exemple.

 

Pourquoi les parents ont préféré prévenir la chaîne de télé britannique Sky News avant d’appeler la police ; pourquoi une page de la Bible consacrée à la mort du fils de David a été froissée…

Les hypothèses vont bon train. Dont une en particulier : Les deux médecins, épuisés par leurs enfants, leur auraient administré des sédatifs. A son retour dans la chambre, Kate McCann aurait trouvé sa fille morte et, avec son mari, se serait débarrassée du corps.

Cette semaine le quotidien 24 horas a publié le témoignage d’une amie des McCann qui assure que personne n’avait en réalité vu Maddie depuis le début de l’après-midi. "La police détient des preuves encore plus graves contre les McCann, mais pour le moment la loi nous empêche de parler", soutiennent beaucoup de reporters. De quoi alimenter le scandale et la confusion.

Les policiers, qui attendent les derniers résultats des analyses ADN, arpentent la région et ces crématoriums, à la recherche d’un corps.

A Rothley, au nord de Londres, les McCann ont annoncé qu’une nouvelle campagne d’affichage devrait très prochainement être lancée, dans l’espoir, toujours, de retrouver Maddie.

 

Pour moi cela ne fait aucun doute qu’ils sont coupables. L’argument que j’avancerais pour plaider ma défense est les traces de sang retrouvé dans la voiture louée quelques jours après. Et le fait qu’aucun parents censé ne laissent ses enfants seuls, surtout vu leur âges, dormir pour aller manger à l’extérieur et qui plus est dans un pays étranger.

 

Mais j’espère sincèrement mettre trompée car pour en arriver à tuer son propre enfant il faut vraiment être tombé très bas. Quand on imagine que des gens feraient tout pour en avoir, c’est inadmissible et inhumain de tuer sa propre chair.

 

  

 

Source le JDD, commentaires LG

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Révolution en marche

23 septembre 2007 3 commentaires

Défilant pour le cinquième jour consécutif, les moines bouddhistes rejoints pas une partie de la population: (13 000 personnes) ont défilé samedi dans les rues de Mandalay et de Yangon. Et pour la première fois depuis 1988, les appels à manifester dénoncent explicitement le "despotisme militaire" imposé par la junte au pouvoir depuis 25 ans.

Une lueur d’espoir. C’est certainement ce qui brillait dans les yeux d’Aung San Suu Kyi, la dissidente, chef de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), assignée à résidence depuis 2003 à Yangon (ex-Rangoon). 1 000 à 2 000 bonzes sont passés en silence devant son domicile. La dissidente, rarement vue depuis 4 ans, est brièvement sortie de sa maison et a salué les moines recueillis.

La rue a certes été refermée par les policiers anti-émeutes dès le cortège passé, mais fait exceptionnel, cette manifestation devant les fenêtres de la lauréate du prix Nobel de la paix 1991 a été autorisée par les autorités. Mardi dernier, c’est avec des gaz lacrymogènes que les policiers avaient dispersé les premiers manifestants.


Dans les principales villes du pays, les moines ont mené des cortèges auxquels se sont agrégés sympathisants et badauds, défilant parfois sous la pluie battante de la mousson. Silencieux ou psalmodiant des textes sacrés dans la rue, les bonzes ont clairement exprimé dans un communiqué la motivation de leur démarche. Car si les premières marches relayaient les manifestations populaires contre l’augmentation du prix de l’essence – qui secouent le pays depuis le 19 août dernier – la contestation a changé de terrain.

Selon le communiqué transmis par l’Alliance nationale des moines birmans (ABMA), il s’agit bien maintenant de protester contre le régime militaire au pouvoir. "Nous décrétons ennemi commun de tous nos citoyens le despotisme militaire qui appauvrit et paupérise les gens de toute condition, y compris le clergé." L’organisation appelle ainsi "les masses unies à avancer main dans la main avec les forces unies du clergé afin de bannir pour toujours le mauvais régime du sol birman".

 

Vers une nouvelle opposition pro-démocratique ?
En 1988, la dernière manifestation ouvertement hostile à la junte qui exerce le pouvoir depuis 1962 s’était terminée dans le sang. La répression policière avait alors fait plus de 3 000 morts et conduit à des milliers d’arrestations. En conséquence, le mouvement de contestation observé samedi en Birmanie semble bien donner le ton d’une véritable révolte contre le régime.
Outre Yangon, ce sont plus de 10 000 personnes – dont 4 000 moines – qui ont été recensées dans les rues de Mandalay, la seconde ville du pays.

 

La junte birmane sous pression
Sur le plan diplomatique, certains Etats ont depuis quelques mois aussi accentué leur pression sur le régime militaire du Myanmar.

Ces soutiens extérieurs seront nécessaires à l’opposition démocratique si un véritable rapport de force s’établit avec les militaires. Alors qu’hier encore les moines bouddhistes tentaient de dissuader les civils de les rejoindre, l’ampleur prise par les manifestations samedi donne un espoir nouveau aux partisans de l’établissement d’un véritable régime démocratique.

 

L’ABMA appelle, à la poursuite des marches pacifiques quotidiennes jusqu’au renversement de la « dictature » des militaires, «ennemis du peuple ». Dans ce communiqué transmis à la BBC, l’Alliance a demandé aux fidèles de prier sur le pas de leur porte dimanche pendant un quart d’heure. Dans un pays où les moines sont très respectés, la junte au pouvoir depuis 1962 cherche à éviter l’insurrection et temporise. Démentant vouloir décréter l’Etat d’urgence, elle affirme vouloir régler la situation dans le calme. Depuis le 10 septembre dernier, des policiers ont été chargés de surveiller les monastères.

 

Simple brise ou véritable vent de révolte qu’une réaction musclée des autorités ne pourra qu’attiser, la Birmanie vit ces jours-ci un moment historique. Peut-être.

 

Source Le Figaro et le JDD

 

Moi je dis bravo les gas et continuez comme ça vous êtes super.

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Un an avant les Jeux olympiques, la répression continue

Le 13 juillet 2001, le Comité olympique international (CIO) attribuait l’organisation des Jeux olympiques d’été de 2008 à Pékin.Parallèlement, la police chinoise intensifiait la répression contre les éléments subversifs de la société, notamment les internautes et les journalistes. Six ans plus tard, rien n’a changé. Et malgré cette absence de progrès significatifs en matière de liberté d’expression et de droits de l’homme en Chine, les membres du CIO restent sourds aux appels répétés des organisations internationales qui dénoncent l’ampleur de la répression.

Reporters sans frontières s’est prononcée, dès le début, contre l’attribution des JO à Pékin. Un an avant la cérémonie d’ouverture, l’organisation rappelle que les médias et Internet sont toujours vus par le gouvernement chinois comme l’un des secteurs stratégiques à ne pas abandonner aux "forces hostiles" dénoncées par le président Hu Jintao. Le Département de la publicité, celui de la sécurité publique et la cyberpolice, bastions des conservateurs, sont chargés de faire scrupuleusement appliquer la censure.

Au moins 30 journalistes et 50 internautes sont actuellement emprisonnés en Chine. Certains depuis les années 1980. Le gouvernement bloque des milliers de sites Internet d’informations. Les programmes en chinois, tibétain et ouïghour d’une dizaine de radios internationales sont brouillés. Après les sites Internet et les forums de discussion, les autorités se concentrent désormais sur les blogs et les sites permettant l’échange de vidéos. Les outils de blogs du pays incluent tous des filtres qui bloquent les mots clefs jugés "subversifs" par les censeurs. La loi sanctionne lourdement la "divulgation de secrets d’Etat", la "subversion" et la "diffamation", autant d’accusations régulièrement utilisées pour faire taire les voix les plus critiques. Bien que les mesures encadrant le travail des journalistes étrangers aient été assouplies, il est toujours impossible pour les médias internationaux d’employer des journalistes chinois, ou de se déplacer librement au Tibet et au Xinjiang.

Des promesses jamais tenues

Pour obtenir l’organisation des JO, les autorités chinoises ont promis au CIO et à la communauté internationale des améliorations concrètes dans le domaine des droits de l’homme. Mais une fois la victoire acquise, le ton a changé. Le vice-Premier ministre de l’époque Li Lanqing a, par exemple, affirmé, quatre jours après le vote du CIO, en 2001, que la "victoire olympique de la Chine" devait inciter le pays à préserver sa "vie saine" en luttant notamment contre le mouvement spirituel Falungong qui a "attisé l’insécurité". Au moins cent adeptes du Falungong sont morts en détention depuis l’interdiction du mouvement et plusieurs milliers d’autres sont emprisonnés.

Un peu plus tard, c’était au tour de Hu Jintao, le vice-président chinois de l’époque et actuel président, d’affirmer qu’après le "triomphe" de Pékin, il était "primordial de lutter sans équivoque contre les activités séparatistes orchestrées par le dalaï-lama et les forces antichinoises dans le monde". Dans l’ouest du pays, où vit une forte minorité musulmane, les autorités de la province du Xinjiang ont exécuté des Ouighours accusés de "séparatisme".

Enfin, la police et la justice ont reçu l’ordre de poursuivre la campagne "Frapper fort" contre la délinquance. Plusieurs milliers de Chinois sont exécutés, chaque année, d’une balle dans la nuque ou d’une injection létale, en public, parfois dans des stades.

Le CIO ne peut plus rester muet

Au cours de ces sept dernières années, la répression envers les journalistes et les cyberdissidents n’a pas diminué. Et tout laisse penser que cela va continuer. Le CIO a investi le régime chinois d’une tâche qu’il va exécuter avec zèle : "organiser des JO sécurisés". Pour Pékin, cela signifie davantage d’arrestations de dissidents, plus de censure et aucun mouvement de contestation sociale.

Il n’est pas question de gâcher la fête, ni de prendre en otages les JO. C’est la Chine, au contraire, qui a pris en otages les Jeux et l’esprit olympique, avec la complicité du CIO. Le mouvement sportif mondial doit maintenant donner de la voix pour que les Chinois bénéficient enfin des libertés qu’ils réclament depuis des années. La Charte olympique stipule que le sport doit être mis "au service du développement harmonieux de l’homme, en vue d’encourager l’établissement d’une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine". Les athlètes et les amateurs de sport ont le droit et le devoir de défendre cette Charte. Le CIO doit faire preuve de courage et tout faire pour que les valeurs de l’olympisme ne soient pas allègrement bafouées par les organisateurs chinois.

"Politiquement, une grave erreur ; humainement, une bassesse ; juridiquement, un crime." Le cri d’indignation lancé par le dissident russe Vladimir Boukovski contre la tenue des JO à Moscou en 1980, reste d’actualité en 2008.

Article issue du site www.rsf.org

Restons vigileants….

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