U2 – Setlist stade de france 110709
01 – Breathe
02 – No Line On The Horizon
03 – Get On Your Boots
04 – Magnificent
05 – Beautiful Day / Blackbird (snippet)
06 – I Still Haven’t Found What I’m Looking For / Movin ‘On Up (snippet)
07 – Desire / Billy Jean (snippet) / Don’t Stop Til You Get Enough (snippet)
08 – In A Little While
09 – Unknown Caller
10 – The Unforgettable Fire
11 – City Of Blinding Lights
12 – Vertigo
13 – I’ll Go Crazy If I Don’t Go Crazy Tonight (remix)
14 – Sunday Bloody Sunday
15 – Pride (In the Name of Love)
16 – MLK
17 – Walk On
Rappel 1
18 – Where The Streets Have No Name
19 – One
Rappel 2
20 – Ultraviolet
21 – With or Without You
22 – Moment of Surrender
Le roi est mort….
Concert AC/DC au stade de France le 12 juin
- "Rock ‘n’ Roll Train"
- "Hell Ain’t a Bad Place To Be"
- "Back in Black"
- "Big Jack"
- "Dirty Deeds Done Dirt Cheap"
- "Shot down in Flames"
- "Thunderstruck"
- "Black Ice"
- "The Jack"
- "Hells Bells"
- "Shoot To Thrill"
- "War Machine"
- "Dog eat Dog"
- "Anything Goes"
- "You Shook Me All Night Long"
- "T.N.T."
- "Whole Lotta Rosie"
- "Let There Be Rock"
- "Highway To Hell"
- "For Those About To Rock (We Salute You)"
On arrive en terrain connu avec AC/DC. Quelque soit le lieu, grand ou petit, gigantesque ou à taille humaine. Bercy en février, Stade de France hier soir: même combat, même rituel, même show. Une grand messe selon la formule consacrée avec ses codes et ses préambules.
Bars saturés de buveurs de bière, toilettes encombrées par des garçons impatients préférant se soulager contre un mur: on ne s’embarrassait ni avec les bonnes manières, ni avec le bon goût hier soir, à l’image des milliers des cornes clignotantes qui illuminaient une impressionnante marée humaine. Tant mieux. C’est justement cela que les 76 000 spectateurs de Saint-Denis étaient venus chercher: de l’efficace, du grand spectacle et surtout pas de surprise. Les Australiens sont trop rares pour s’égarer dans des digressions inutiles.
Alors AC/DC allait à l’essentiel, assurait le show que l’on attendait de lui. Au son de «Rock’n’roll train», une gigantesque locomotive transperçait d’abord l’écran géant, en fond de scène, laissant place à un groupe en forme olympique, Angus Young en tête, indécrottable écolier de 54 ans, avec short, casquette, bouche bée, tâtant déjà de l’avancée qui lui permettait de se retrouver au milieu du public.
La star c’était lui, comme d’habitude aux sons des «Angus, Angus», scandés par un public survolté, notamment lors de son introduction ébouriffante de «Thunderstruck» où ses doigts de fée métallique couraient sur un manche en fusion. Un peu plus loin, le guitariste tombait la casquette, puis presque tout le reste sur «The Jack» laissant apparaître un caleçon AC/DC. Il emportait même définitivement la partie à lui tout seul pendant «Let There be rock», morceau de bravoure de près d’un quart d’heure, emmené seul à la guitare, perché sur un podium au milieu du stade. L’effet est le même chaque soir. Comme tout le reste: la gigantesque poupée gonflable à cheval sur le train pour «Whole Lotta Rosie», la cloche qui résonne en ouverture de «Hells Bells», les coups de canon pour l’ultime «For Those About To Rock». Pourtant AC/DC donnait encore l’impression de s’amuser, malgré un répertoire identique depuis des mois voire des années, généreux comme si sa vie en dépendait. Une leçon pour la jeunesse.
Article de Emmanuel Marolle, Le Parisen du 13 juin