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Archive for the ‘Photojournalisme’ Category

Artysign

Marre de laisser dormir vos photos dans votre ordinateur ?  Artysign propose d’imprimer sur toile de peintre, avec châssis bois, une photo, une illustration ou encore un dessin en quelques clics.  Pour ceux qui préfèrent miser sur des valeurs sures, le site propose de choisir l’oeuvre d’un artiste.
Pour en savoir plus cliquez ici
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ASLM

Voici mon nouveau site consacré au photo-journalisme : www.arretsurlemonde.com
J’espère vous y retrouver
 
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Grand prix CARE 2009

Luca Catalano Gonzaga est le lauréat du grand prix CARE 2009 du Reportage Humanitaire.

Le reportage du photographe italien met en scène la dure condition des enfants travailleurs au Népal. Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT), plus de 2,6 millions d’enfants de 5 à 14 ans travaillaient au Népal en 2007, soit plus 40 %. Ils gagnent en moyenne un dollar par jour pour fabriquer et transporter entre 1000 et 2000 briques de 4 kilos chacune.

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Ecureuil

14 septembre 2009 1 commentaire
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Benetton

Avec ses publicités chocs et ses pulls édulcorés, Benetton est devenu en 40 ans un véritable mythe de mode et de marketing.

 

Si Benetton fait de la maille la star de ses collections, ce que l’on retient aujourd’hui encore, ce sont ses publicités d’abord gentiment édulcorées puis insoutenables. La communication par l’image prend tout son sens : les produits s’éclipsent face aux valeurs de l’entreprise, les visuels chocs s’imposent pour transmettre un message humain. L’origine de ce positionnement atypique pour l’époque : une rencontre. En 1982, Luciano Benetton fait la connaissance d’Oliviero Toscani, par l’intermédiaire du créateur italien, Elio Fiorucci.

Dès lors et pendant 18 ans, le photographe et l’entrepreneur vont régner en maîtres sur le marketing et la communication de la firme. Leur ligne de conduite pour les années 1980 : la promotion du multiculturalisme, de la multiracialité. Après tout, quoi de plus naturel pour une firme qui s’est faite l’étendard de la couleur que de promouvoir la diversité ethnique ? Les années 1990 marquent ensuite un tournant radical dans ces campagnes : Benetton décide de bouleverser l’opinion, de réveiller les consciences. Un homme estampillé du sigle VIH, un uniforme de soldat maculé de sang, un sidéen mourant auprès de sa famille, une chaise électrique, un enfant trisomique : la maison prend position sans complaisance pour les Droits de l’Homme, contre les épidémies mondiales, les conflits balkaniques, la famine. La pub signée Benetton dérange ou subjugue mais ne peut laisser indifférente, c’est là la clé de son succès.

Source Véronique Deiller, Journal des Femmes

Voici un échantillon de mes préférées.

 

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Home

      

De mon coté, j’aurais la chance de voir le film, le jour de sa sortie, ce dernier sera diffusé à mon boulo.

Le 5 juin prochain, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, sort, à la fois au cinéma, en DVD, à la télévision, sur Internet et sur les cinq continents, Home, un documentaire réalisé par Yann Arthus-Bertrand. Objectif pour le photographe : agiter les consciences du plus grand nombre à travers ce film très ambitieux, entièrement tourné du ciel et diffusé gratuitement ou à prix coûtant.

– Combien de temps a duré le tournage ? Nous avons tourné, à deux équipes à la fois, pendant un an et demi. Nous étions une quinzaine de personnes, ce qui est vraiment très peu par rapport au cinéma.

– Comment avez-vous convaincu Luc Besson et François-Henri Pinault de produire, pour l’un, et de financer, pour l’autre, ce film ? Je suis allé voir Luc Besson avec une page où nous avions écrit, en 10 lignes, les grandes intentions du projet. Il a dit oui et c’est lui, ensuite, qui a convaincu François-Henri Pinault. Dans ces dix lignes, on avait juste écrit que nous voulions expliquer l’histoire fantastique de la vie. Avec, d’abord, une partie consacrée à son arrivée sur Terre, puis une autre qui montre comment l’homme a colonisé la planète à travers l’agriculture jusqu’à la déstabilisation de ce fragile équilibre. On va vers un monde inconnu. La fin du film est, du coup, assez lourde. On sort abattus et cela fait réfléchir. Les gens pleurent carrément. Dans le film, on dit beaucoup de choses que moi je connais maintenant par coeur mais que les gens ne savent pas. C’est un très beau documentaire. On y parle avec poésie de la beauté de la Terre et on dit les choses : le Groenland, la déforestation, l’huile de palme…

 – Comment gérez-vous le fait de devoir vous associer avec un grand groupe comme PPR, qui appartient à l’industrie du luxe, laquelle n’est pas forcément toujours très cohérente en matière de développement durable ? Je le gère très bien. Quand quelqu’un est assez généreux pour vous donner 10 millions d’euros pour faire un film, je le respecte. Et finalement, c’est plus dangereux pour eux que pour moi puisque si, ensuite, ils ont des actions mauvaises pour l’environnement, on risque fortement de leur tomber dessus.

– Vous annoncez que les émissions liées à la réalisation de Home sont compensées. Avec quel budget et via quel projet ? Ça tourne autour de 20 000 euros. Il y a différents projets dont celui, en Inde, d’une usine qui fait de l’énergie à partir d’excréments. C’est Action Carbone [programme de compensation carbone créé par le photographe en 2006, ndlr.] qui s’en occupe. Forcément, nous sommes les meilleurs et on ne travaille qu’avec des ONG ! On compense tout, les billets d’avion, l’hélicoptère, etc. Et vous savez, ce n’est pas l’hélicoptère qui pèse le plus sur le bilan. Un vol vers l’Afrique du Sud, c’est 600 litres de kérosène par personne alors que l’hélico consomme 200 litres à l’heure. Et nous sommes allés dans 54 pays en tout pour, au final, 500 heures de rush.

– Avez-vous poussé le concept "tout gratuit" du film jusqu’à ne pas vous rémunérer ? J’aurai payé pour faire ce film. Il n’y a pas de profit, les bénéfices seront reversés à mon association, GoodPlanet. Nous sommes encore en discussion avec les salles de ciné pour que ce soit gratuit en salles. Le même jour que la sortie au cinéma, il passera à la télévision, mais dans une version plus courte, parce que deux heures, c’était trop long. Il sera également en HD sur Internet et sortira le même jour en DVD à prix coûtant. De nombreuses grandes villes mondiales ont déjà prévu de le diffuser sur grands écrans, Mexico, New York, Paris sur le Champ de Mars, etc. Nous voulons vraiment donner ce film au monde entier. Il est traduit dans 14 langues. D’ailleurs, c’est Glenn Close qui fait la voix off de la version anglaise.

- Des films comme celui d’Al Gore, Une vérité qui dérange, ou La 11e heure de Di Caprio ont déjà tiré la sonnette d’alarme. Le temps de la prise de conscience n’est-il pas dépassé ? Proposez-vous des solutions concrètes dans votre film ? Malgré ce qui a déjà été fait, les gens ne savent pas ou peu, ou ne veulent pas croire ce qu’ils savent. Il faut répéter. Le film, très profond, est une vraie leçon de choses. Il n’y a pas de grande partie consacrée à des solutions, mais on ne peut pas faire passer tous les messages dans un film. De toute façon, on sait bien ce qu’il faut faire : vivre mieux avec moins.

– Vous avez lancé, début avril, le site http://www.goodplanet.info. Pourquoi ce nouveau projet ? Ça fait dix ans que j’y pense. Avant, j’étais abonné à la publication annuelle du Worldwatch Institute, l’Etat de la planète. Je trouvais ça formidable. J’avais envie de faire une base d’infos sur l’état du monde écologique. Pour la semaine du développement durable, mon association a lancé ce site, goodplanet.info, où il y a plus de 2000 pages Internet de textes de référence validés par des scientifiques, des débats et des éditoriaux des plus grands spécialistes, etc. En anglais et en français, le site a but d’aider chacun à comprendre l’environnement et ses enjeux.

Source terraeco.

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Jeux d’été

20 juillet 2008 3 commentaires
Un petit jeu pour passer le temps
Il vous faut trouver le visage dans l’image ci dessous
 
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Patrick Chauvel

Des balles, il en a reçu. Les éclats de mortier, il les porte encore. Parce qu’il est l’un des derniers correspondants de guerre indépendants ayant couvert les conflits majeurs de la seconde moitié du xxe siècle, il doit raconter. Le Vietnam, le Cambodge, le Liban, le Salvador, l’Afghanistan, la Tchétchénie, Israël, la Palestine… « Mon métier n’est pas un métier. C’est une façon de vivre », lance-t-il, narquois. Longtemps considéré comme « le photographe le plus fou de la planète », Patrick Chauvel a décidé de diversifier ses outils de communication. Si la photographie reste son épine dorsale, c’est désormais à la réalisation et à l’écriture que s’attelle également ce reporter de la misère humaine.

« Adolescent, le journaliste que j’admirais le plus se trouvait être mon père. Il le fascinait par ses feuilletons de presse écrite. Parce qu’il ne joue pas le sentiment, son père devient son ami. Autour de l’icône, une bande de voyous, de grands journalistes et d’aventuriers vont sceller le destin de Patrick : Gilles Caron, Pierre Schoendoerffer, Joseph Kessel, Jean Lacouture… L’histoire qu’il a entendue à l’école n’a pas d’intérêt à côté de celle qui est racontée chez son père. Alors, il décide de partir. En répondant à une annonce dans un journal israélien à quelques semaines de la guerre des six jours, il découvre son métier. Gilles Caron lui laisse un Leica M3 que Patrick n’aura pas l’occasion de lui rendre. Parti remplacer des civils dans les kibboutz, il fait le mur pour rejoindre les premières lignes lorsque la guerre éclate. Les photos sont ratées. Peu importe, Patrick a compris son chemin.

Les mille et une guerres

Près de 300 jours par an à l’étranger. Bercé par les tirs en rafales, les départs précipités et… les constructions amoureuses successives. Dans son sac de voyage, les biberons se mêlent aux appareils photos. « J’ai appris l’inquiétude depuis que j’ai des enfants. A leur naissance, j’ai failli avoir des infarctus. Cela fait beaucoup plus peur qu’un conflit. » Peu à peu, il devient pointu dans son métier : Photographe de guerre. Formé au laboratoire de France Soir, il abandonne rapidement le show-business pour les tranchées. Travaillant pour Newsweek, Stern, Paris Match, Sipa-Press, Sygma… Il trouve ce qu’il est parti chercher. De l’aventure, résolument. Un brin d’héroïsme, indiscutablement. Mais aussi le terrain vierge, la fuite, la nouvelle identité, l’absence de repères, lui, qui est devenu celui du photojournalisme. Son histoire, il peut l’oublier le temps d’un voyage. Celles des autres demeures plus essentielles : « La durée de vie d’un combattant en temps de conflit est d’un quart d’heure. Tout ce qu’il dit est important. ».

Sur place, son humanité ressort. Il est là pour capter les histoires et les émotions. Elle est là, sa famille. A sa façon, il donne un peu d’amour à ceux qui ont besoin que l’on parle d’eux. Et il en reçoit en retour. Cela devient une drogue.

 

Deux livres pour une réconciliation dont Rapporteur de guerre (que je lis en ce moment, superbe livre ce gars fait pas semblant, et puis on se me à rire dans des moments très critiques) L’écriture est un véritable challenge. Aujourd’hui, Il prépare un troisième ouvrage sur une tribu perdue d’Asie, un court-métrage sur un photographe palestinien, interprété par Jean-Marc Barr. Désormais, Patrick manie aussi bien la caméra que l’écrit ou la photo. Peu importe le support. « Aujourd’hui, l’information est tellement omniprésente que si l’on ne sait pas ce qui se passe, c’est que l’on refuse de le savoir ».

 

Bien qu’il parte de moins en moins, la guerre le poursuit toujours. Elle est partout, autour de lui. « On trimbale toujours la guerre avec soi. Les sons et les odeurs la rappellent. Les barbecues renvoient aux cadavres brûlés. A Paris, un homme entre dans un bar, on a l’impression qu’il va se faire tuer. A la campagne, près des buissons, on pense toujours à une embuscade… ».

Ses clichés, anciens et récents, se superposeront bientôt pour incarner la méfiance. Méfiance des conflits à venir. Méfiance des apparences. Méfiance de la violence gratuite. Au fond, la mort est la seule chose dont il ne se soit jamais méfié.

 

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Sven Torfinn

11 mars 2008 1 commentaire

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Tim Hetherington

C’est au tour du photographe britannique Tim Hetherington de recevoir les honneurs du World Press Photo Award. Chaque année, ce prestigieux concours de photojournalisme désigne la meilleure photo de l’année et décerne des prix dans dix catégories (portraits, vie quotidienne, sports, nature, etc.). Pour 2007, c’est donc “American soldier resting at bunker”, photographie d’un soldat américain dans un bunker de la vallée Afghane de Korengal (16 septembre 2007), qui a retenu l’attention du jury. 
 
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Les juges ont décrit la photo comme le symbole de "l’épuisement d’un homme – et l’épuisement d’une nation".

"Cette photo nous touche tous. C’est l’image d’un homme à bout de forces", a souligné le président du jury, Gary Knight.

Adossé à une toile de camouflage, en treillis et le casque à la main, le soldat se frappe le front. Avec sa bouche ouverte et son regard fuyant, il semble anéanti.

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